Alimentation : les promesses de plats sains sont-elles tenues dans les services de restauration rapide ?
On connaissait les fast-foods, place désormais aux fast-goods ! Manger vite, oui, mais mieux. Exit les frites trop grasses et les gros burgers, la tendance est au frais, au sain, et au vert. Quinoa, légumes croquants, salades colorées. C'est la nouvelle tendance culinaire, mais est-ce vraiment meilleur pour la santé, pour le portefeuille ?
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Dès l'entrée, le restaurant Pokawa vous promet de manger sainement, de faire le plein de fruits et légumes frais et de booster votre journée. Pour déjeuner, deux collègues choisissent un à un sur cet écran la taille et les ingrédients de leur poke bowl, une spécialité à base de poisson cru. "J'ai pris une base de riz carotte avec de l'avocat, des champignons. Je viens de rajouter des petits oignons frits et puis je vais sélectionner ma sauce à la fin. C'est assez rapide, c'est équilibré", explique Coralie Lambay, une cliente.
Manger bien et plus rapidement que dans un restaurant traditionnel, c'est le souhait d'Ary Cohen, étudiant en médecine de 21 ans. Pour un plat et une boisson, lui et son ami ont payé 15 et 20 euros chacun, 30 % plus cher que dans un fast-food classique. "Mieux vaut, je trouve, mettre 5 euros de plus que dans un fast-food rapide pour avoir ça, que de choisir la facilité d'aller dans une autre enseigne et pas forcément avoir des apports nutritifs équivalents", livre-t-il.
Une image et des produits soignés
Livrés quatre fois par semaine, les aliments bruts comme le riz peu coûteux et le saumon sont préparés sur place chaque matin. "On a le saumon qui est en train d'être découpé, qui vient directement de Norvège. Et on va avoir le riz pareil qui est cuit ici, un ingrédient phare qui vient de Camargue", détaille Valentin Zychowicz, ambassadeur de l'enseigne Pokawa.
D'inspiration hawaïenne, cette enseigne surfe sur la vague de la restauration saine. Cela passe par la qualité des ingrédients, selon le responsable. "On est en cours de certification ASC et MSC, donc aquaculture et pêche durable, sur notre saumon, notre thon et nos crevettes. Donc on a une sélection rigoureuse des ingrédients", explique le directeur marketing, Nicolas Degeraud. Des plats colorés, un marketing soigné. La marque compte 130 magasins majoritairement en France et mise sur une quinzaine d'ouvertures par an. À l'opposé des fast-foods, longtemps synonymes de malbouffe, les restaurants qui se disent "plus sains" se multiplient et affichent une croissance de 10 %.
Une nécessité de clarté
Avec un "i" en forme de carotte dans son logo, l'entreprise Exki va plus loin. Dans les rayons, du tout prêt, des salades et des plats chauds vendus autour de 12 euros et des clients très attentifs au contenu de leurs assiettes. "Il y a certains produits que je ne peux pas forcément manger en trop grande quantité. Donc c'est bien d'avoir des étiquettes claires et peut-être une composition un peu plus transparente et un peu moins transformée", confie un client. Mais cette nourriture est-elle vraiment moins transformée ? Pour s'en assurer, direction la Belgique, dans l'usine d'où sortent ces plats.
"Tout n'est pas bio chez nous. On produit quotidiennement et si on a une problématique sur la provenance d'un produit bio, on sera obligé de revenir sur un produit conventionnel. On a dû faire des choix et on a préféré travailler sur certains ingrédients bio et sur certains produits plutôt locaux", détaille Boris Berkelmans, responsable qualité chez Exki. Au total, 20 % des ingrédients sont bio. Ils sont cuisinés dans l'atelier voisin sans aucun ajout d'additif, assure la direction. Les recettes sont ajustées selon les commandes des restaurants.
Parmi nos sources
UFC- Que Choisir / Évaluation Additifs alimentaires
JOKO, application française de cashback
Liste non exhaustive
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