La mosaïque représentant le chanteur Georges Brassens à la station de métro Porte des Lilas a été détruite

Le mosaïste Michel L'Huillier avait réalisé la mosaïque, à la fin des années 1980, pour rendre hommage à la chanson "Les Lilas" de Georges Brassens.

Article rédigé par franceinfo Culture
France Télévisions - Rédaction Culture
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Mosaïque de Georges Brassens sur les murs de la station Porte des Lilas, le 22 janvier 2025. (STEPHANE GEUFROI / MAXPPP)
Mosaïque de Georges Brassens sur les murs de la station Porte des Lilas, le 22 janvier 2025. (STEPHANE GEUFROI / MAXPPP)

Trois mosaïques ont été détruites, fin juillet, à la station Porte des Lilas entre Paris et Les Lilas (Seine-Saint-Denis), dans le cadre de travaux d'étanchéité, annoncés par la RATP au début de l'année. L'une d'entre elles représentait le visage du chanteur Georges Brassens. L'artiste Michel L'Huillier l'avait réalisée à la fin des années 1980 en hommage à la célèbre chanson Les Lilas.

Les associations de sauvegarde du patrimoine avaient lancé il y a un an une pétition, recueillant 10 000 signatures, pour demander à la RATP de préserver ces œuvres, en vain. "Pendant les vacances, ils en ont profité, ils ont tout cassé", s'insurge Michel L'Huillier auprès du Parisien. Le collectif d'associations avait pourtant suggéré des solutions au réseau de transports parisien pour conserver les œuvres, tout en réalisant les travaux nécessaires.

La RATP souhaite maintenir sa mémoire

La RATP avait fait appel à un bureau d'études pour évaluer la possibilité de conserver les mosaïques ou non et la conclusion a été sans appel : "Malgré tous ces efforts, la conservation des fresques s'est révélée incompatible avec les exigences tenant à la préservation de la pérennité des ouvrages et la continuité de l'offre de transport", a indiqué la régie des transports, toujours au Parisien.

Mais la RATP souhaite, malgré tout, maintenir la mémoire du chanteur à la pipe, originaire de Sète, au sein de la station. Elle a donc proposé à Michel L'Huillier de réaliser une nouvelle œuvre "à un emplacement visible des voyageurs et protégé du risque d'infiltration", indique le journal. Le mosaïste n'a pas encore donné de réponse.

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